Le premier modèle synthétique concerne les déplacements dus à un tore (Fig. 6.4). La géométrie de la source utilisée n'a pas forcément de réalité géologique mais elle permet de connaître la capacité de la tomographie à retrouver une source de géométrie complexe.
![]() |
Le second modèle concerne les déplacements dus à une source en forme de lentille très superficielle afin de tester la capacité de la tomographie à retrouver une source très superficielle en présence d'une topographie. La grille de discrétisation du sous-sol utilisée a été volontairement prolongée en profondeur. Cette configuration permet de reproduire une situation réelle où l'on n'a pas d'a priori sur la localisation de la source. Elle permettra de juger de la capacité de la tomographie à retrouver la position de la source si la grille n'est pas centrée sur la source.
Le troisième modèle concerne les déplacements générés par trois sources différentes, subissant soit une augmentation soit une diminution de leur volume. Cet exemple permet d'apprécier la capacité de la tomographie à retrouver plusieurs sources agissant conjointement.
Dans les trois cas, les déplacements sont projetés selon deux lignes de visée d'ENVISAT (swath A7 et D7), la tomographie est réalisée à partir de ces déplacements synthétiques non bruités. Le modèle de déformation $f$ utilisé pour la construction de la matrice des fonctions de Green $G$ est le modèle numérique MBEM, capable de prendre en compte la topographie
kunos 2014-07-01