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Les interférogrammes 6277-26884-27385 (passe descendante) et 2313-26920-27421 (passe ascendante) couvrent pratiquement la même période. Sur l'interférogramme descendant, les déplacements s'organisent de manière similaire à l'interférogramme précédent. En revanche, les déplacements de l'interférogramme ascendant concernent l'ensemble des Grandes Pentes, et sont organisés selon un motif de forme trapézoïdale, bordé au nord par la rupture de pente séparant la Plaine des Osmondes des Grandes Pentes (structure c1). Cependant, le maximum de déplacement des interférogrammes en passe ascendante se situe de nouveau au niveau du motif a, correspondant à la zone d'inflation visible durant la période syn-éruptive.
Le motif de déformation des Grandes Pentes de l'interférogramme 7170-26777-27278 (passe ascendante) est limité au sud, par un gradient de déplacement important très linéaire indiqué sur la figure 7.12 par la structure c2, reliant les deux fissures éruptives sans pour autant être connectée à une faille connue. Il existe probablement un découplage mécanique de part et d'autre de cette structure, permettant au flanc de se déformer sans affecter la partie la plus septentrionale de l'Enclos. D'autre part, la partie nord du motif se déforme moins que la partie sud. Les deux parties sont séparées par une frange de déformation localisée au niveau d'une faille répertoriée par [Michon et Saint Ange(2008)] (pointillés sur la figure 7.12) témoignant d'un contrôle structural de la déformation. Sur tous les interférogrammes, cette faille semble contrôler la déformation.
Enfin, de même que lors de la période syn-effondrement, tous les interférogrammes montrent un motif de déformation reliant le maximum des déplacements des Grandes Pentes à la fissure éruptive du 2 avril (motif b).
kunos 2014-07-01