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Déplacements post-effondrement

La figure 7.12 montre plusieurs interférogrammes en passes ascendante et descendante couvrant la période post-effondrement. Sur tous ces interférogrammes, seuls deux motifs de déplacement persistent, le premier au niveau du cône central et le second dans les Grandes Pentes. Les déplacements du cône central s'organisent en un motif presque circulaire. En revanche, les déplacements des Grandes Pentes sont très différents en fonction de la ligne de visée considérée. L'interférogramme 5048-26655-27156 couvre l'intégralité de la période post-effondrement. Il montre que les déplacements des Grandes Pentes s'organisent selon un motif de forme approximativement triangulaire (motif a). Ce motif est en partie localisé au même endroit que la zone d'inflation visible durant la période syn-éruptive (Fig. 7.8). Cependant, les déplacements correspondent cette fois-ci à une augmentation de la distance entre le sol et le satellite, ce qui est plutôt cohérent avec l'hypothèse d'une subsidence.

Figure 7.12: Déplacements couvrant la période après l'effondrement jusqu'à la fin de l'éruption. Le trait en pointillé correspond à une faille répertoriée par [Michon et Saint Ange(2008)]. Les structures remarquables sur chaque interférogramme sont indiquées en noir, les autres structures sont indiquées en blanc. a : motif de déformation principal des Grandes Pentes. b : motif de déformation reliant la fissure éruptive d'avril aux Grandes Pentes. L'ellipse est la même que celle présentée à la figure 7.8. c1 c2 c3 : limites du motif de déplacement de l'interférogramme 7170-26777-27278.

Les interférogrammes 6277-26884-27385 (passe descendante) et 2313-26920-27421 (passe ascendante) couvrent pratiquement la même période. Sur l'interférogramme descendant, les déplacements s'organisent de manière similaire à l'interférogramme précédent. En revanche, les déplacements de l'interférogramme ascendant concernent l'ensemble des Grandes Pentes, et sont organisés selon un motif de forme trapézoïdale, bordé au nord par la rupture de pente séparant la Plaine des Osmondes des Grandes Pentes (structure c1). Cependant, le maximum de déplacement des interférogrammes en passe ascendante se situe de nouveau au niveau du motif a, correspondant à la zone d'inflation visible durant la période syn-éruptive.

Le motif de déformation des Grandes Pentes de l'interférogramme 7170-26777-27278 (passe ascendante) est limité au sud, par un gradient de déplacement important très linéaire indiqué sur la figure 7.12 par la structure c2, reliant les deux fissures éruptives sans pour autant être connectée à une faille connue. Il existe probablement un découplage mécanique de part et d'autre de cette structure, permettant au flanc de se déformer sans affecter la partie la plus septentrionale de l'Enclos. D'autre part, la partie nord du motif se déforme moins que la partie sud. Les deux parties sont séparées par une frange de déformation localisée au niveau d'une faille répertoriée par [Michon et Saint Ange(2008)] (pointillés sur la figure 7.12) témoignant d'un contrôle structural de la déformation. Sur tous les interférogrammes, cette faille semble contrôler la déformation.

Enfin, de même que lors de la période syn-effondrement, tous les interférogrammes montrent un motif de déformation reliant le maximum des déplacements des Grandes Pentes à la fissure éruptive du 2 avril (motif b).


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kunos 2014-07-01